Chaque année, la ville d’Oloron Sainte-Marie recrute des jeunes pour accueillir les visiteurs de ses sites muséaux. Pour ce mois de juillet, vous trouverez Anaïs à la Maison du Patrimoine et Eloïse à la Tour de Grède.
Anaïs termine un master en recherche d’histoire et débute un autre master sur le patrimoine et les musées. C’est donc tout naturellement que cette habitante d’Orin s’est retrouvée à la Maison du Patrimoine. D’autant qu’elle est très attachée à Oloron. « Lors de mon travail en recherches historiques, j’ai trouvé des traces de ma famille dans le quartier Sainte-Marie vieilles de près de 600 ans, en 1466 ! Ma famille est aussi passée par Sainte-Croix. »
« J’accueille les gens avec le sourire, c’est important, on représente la Ville et le Musée », rappelle-t-elle. Elle donne aux visiteurs un petit livret de visite et se rend à leur disposition si besoin. Elle constate que les visiteurs sont beaucoup intéressés par l’exposition sur le camp de Gurs, c’est aussi sur cette thématique qu’ils ont le plus de questions, « sans doute parce que c’est une période encore douloureuse dans les mémoires », explique-t-elle.
Sinon, les points forts de la visite sont l’exposition d’archéologie qui suscite des réactions admiratives, et les escaliers et boiseries qui plaisent beaucoup.
Anaïs, elle, a une préférence pour la cuisine béarnaise présentée dans le musée, en lien direct avec le volet ethnographique et vie quotidienne qu’elle a beaucoup étudié.
« J’avais envie de travailler dans un lieu que j’aime et que je connais, et d’être au contact du public. »
Eloïse a débuté à Toulouse un cursus universitaire d’histoire bilingue, c’est-à-dire que tous ses cours d’histoire sont dispensés en langue anglaise. Elle devra également faire sa 3ème année à l’étranger afin de parfaire son bilinguisme. Ce qui l’intéresse le plus, c’est la géopolitique. Globalement, son expérience de l’université lui convient car elle est entourée de professeurs et d’étudiants passionnés par le même domaine.
Sinon, elle habite Oloron Sainte-Marie « depuis toujours ».
A la tour de Grède, sa préférence ne va pas vers la collection d’animaux, mais plutôt vers « la vue superbe à 360° ».
Cette expérience professionnelle débute bien. « Je craignais un peu que les journées soient longues en début de saison, mais ça démarre fort avec 29 visiteurs samedi, 14 dimanche et 23 aujourd’hui. Il faut dire que l’Office de tourisme envoie les touristes vers la tour de Grède. Il y a aussi des Oloronais qui viennent visiter ce lieu pour la première fois, et des personnes qui ont découvert le lieu à travers la plaquette des Quartiers d’été. »
